À propos,

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Bonjour ! Je profite de cette page pour me présenter. Je m’appelle Laura et j’ai actuellement 29 ans. Je suis finalement quelqu’un d’assez simple et qui n’a pas fait de hautes études. J’ai tracé ma voie en passant des diplômes dans le monde du cheval.

Eh oui ! C’est ainsi que je suis titulaire d’un baccalauréat « gestion exploitation agricole option élevage de chevaux ». Je sais, ce n’est pas commun…

Mais après 15 ans d’équitation, j’ai fini par comprendre que je ne me voyais pas continuer dans cette voie. Je me suis donc retrouvée au chômage et complètement perdue. Jusque-là, être cavalière, c’était mon identité.

J’ai alors rencontré une amie qui, à l’heure actuelle, est encore très chère à mon cœur. Comme moi, elle était un peu perdue et ne savait pas quoi faire de sa vie future. Nous étions en quelque sorte des compagnes de misère.

Etant donné que désormais, l’équitation ne faisait plus partie de ma vie, je suis partie à la recherche d’une nouvelle passion. J’ai testé beaucoup d’autres choses, entre autre le piano et le jiu-jitsu. Un jour, avec cette fameuse compagne de misère, j’ai pris la décision de commander un coffret pour réaliser un exfoliant chez Aroma-Zone.

Cet après-midi-là, nous nous sommes amusées comme des folles. Cela nous a redonné confiance en nous. Nous avons vu que nous étions capable de faire quelque chose, d’aller au bout d’une réalisation. Alors nous avons fait une deuxième commande, puis une troisième, puis une quatrième… Nous avons fait énormément de commandes et à dire vrai, nous avons également dépensé beaucoup d’argent.

Mais j’ai aussi commencé à me cultiver sur le sujet. J’ai voulu comprendre les mécanismes de la peau, la galénique, la psychologie de la beauté et de la consommation. J’avais enfin trouvé une nouvelle passion.

Mon amie qui elle, avait ressenti le besoin de se renseigner davantage, m’a alors soufflé à l’oreille « Laura je m’ennuie… » Je lui ai dit « mais trouve quelque chose que tu aimes faire, et moi, je sais ce que tu aimes… Ce que tu aimes, c’est dessiner »

« Oui, mais dessiner quoi ? » me dit-elle mollement.

J’ai réfléchi et je lui ai dit « mais tu n’as qu’à dessiner les erreurs que nous avons pu faire en cosmétique ! Nous en avons fait tellement ! Ce serait bien que les autres ne fassent pas les mêmes… »

Ma copine ne fut pas emballée par l’idée, mais pour moi au contraire, c’était le début de l’aventure. J’ai créé une chaîne Youtube et un site internet sur le thème de la cosmétique en 2014. En 2016, j’ai démarré une formation par correspondance, dispensée par le pharmacien Franck Dubus.

Tout cela m’avait beaucoup plu, mais finalement, je ne savais pas très bien quoi en faire.

Un jour que mon amie s’ennuyait, et puisqu’elle aimait le dessin, je lui ai suggéré de dessiner nos gaffes en matière d’expériences cosmétiques. L’idée ne l’a pas séduite mais moi, elle ne m’a plus quittée…

J’ai tenté ma chance, je suis allée sur un site internet de dessinateurs afin de proposer mon projet. Quelle ne fut pas ma surprise quand d’un coup, ma boîte mail fut remplie de candidatures et de CV ! Des dessinateurs me vantaient leurs talents pour réaliser mon projet. C’est de cette façon que je fis la connaissance de Luisa Russo. Contrairement aux autres qui m’avaient envoyé des dessins abstraits, elle m’avait envoyé une image de la vision qu’elle avait de ma personne. Mon personnage, April, naquit sous la plume d’une dessinatrice italienne, qu’aujourd’hui encore je n’ai pas eu l’opportunité de rencontrer car elle vit près de Milan.

Il faut savoir qu’une planche de BD coûte environ 100 € ! Ce qui reste relativement cher pour quelqu’un qui, comme moi, est au chômage, mais voir mes idées prendre vie sur le papier, c’était bluffant ! J’ai donc commandé à Louisa trois planches de BD. Ma mère ne fut pas très contente en apprenant cela, car dépenser autant d’argent alors qu’on est au chômage, et en plus pour des dessins, non mais quelle hérésie !!

Cela eu l’avantage de me faire réfléchir. Oui, effectivement, il fallait faire quelque chose de ces dessins, mais quoi ? Sans même m’en rendre compte, j’ai commencé à écrire un livre. La chance a voulu que quelques semaines après, je reçoive un courrier de ma banque. Celle-ci proposait un concours annuel que je n’avais jamais remarqué jusque-là : le concours « Jeunes qui osent ». C’était un concours qui permettait de gagner le financement utile à la réalisation d’un projet.

Mes yeux s’agrandirent quand je découvris que la date limite du concours était fixée au lendemain ! Bien que malade au moment du courrier, j’ai rempli du mieux possible le dossier de candidature, puis j’ai appelé mon père en urgence pour qu’il puisse me filmer pour faire la promotion de mon projet.

J’ai donc transmis ma candidature à ma banque. Et quelques mois plus tard, celle-ci m’informe que j’avais gagné ! Ce qui peut être déconcertant quand on n’a même pas rencontré ses adversaires. On m’informa également que j’avais gagné les régionales, c’est-à-dire un prix de 700 €, et que mon dossier était maintenant inscrit au concours national.

Mes 300 € de dépenses venaient d’être remboursés ! Ce concours, en plus de l’argent à gagner, m’avait en outre obligé à construire un projet précis, un livre parlant de la cosmétique artisanale, où chaque chapitre serait introduit par une planche de BD, ce qui représentait donc 20 planches de BD au total.

Pour la première fois, je me rendais compte de l’existence des aides financières. J’ai donc cherché sur le site de l’état et j’ai découvert que là aussi, une aide était proposée. À ma grande surprise, j’ai reçu 700 euros ! Et quelques mois après encore, on m’informa que j’avais gagné au concours national du concours « Jeunes qui osent », ce qui m’a rapporté la somme totale de 1700 €. Bref, mon projet été remboursé de bout en bout. Par la suite, j’ai même eu la chance de trouver un éditeur, et j’espère que je pourrai très bientôt vous annoncer la date de sortie de mon livre.

Cette incroyable expérience m’a montré que beaucoup de choses sont possibles, y compris celles que l’on croit hors de portée. Il faut savoir aussi que le concours « Jeunes qui osent » impose une limite d’âge. Je venais à peine de comprendre comment jouer, et voilà qu’il ne me restait plus qu’un seul coup à tenter. Je comptais bien en profiter au maximum !

Puis, l’idée m’est venue de réaliser un salon « slow cosmétique » à Strasbourg. Mais c’était un gros projet et je ne me sentais pas de le monter seule, car même si je n’ai pas peur des efforts à fournir pour obtenir ce que je veux, je reste parfois un peu brouillonne. Il me fallait donc quelqu’un de carré. J’ai posté ma proposition sur les réseaux sociaux, et sur Facebook, je n’ai eu qu’une seule réponse, en la personne de Salima. Elle m’a dit qu’elle n’habitait pas en France à l’heure actuelle mais sur l’île de la Réunion. Par contre elle avait en projet de vouloir s’installer à Strasbourg et bien sûr, elle ne connaissait personne. Mon projet l’intéressait fortement et elle voulait me voir. Si ça, ce n’est pas le destin…

Nous nous sommes donc rencontrée et nous nous sommes tout de suite bien entendues. Par contre, cette fois, nous avons eu moins de chance au concours « Jeunes qui osent », mais le plus important, c’est que le projet, lui, ne s’est pas écroulé. Nous avons eu la chance de travailler avec Julien Kaibeck et Constance pour réaliser ce projet de salon slow. Je me retrouvais avec une énorme pression sur les épaules, car des producteurs de matières premières allaient se déplacer, parfois de très loin, sur la simple promesse de la réussite de ce projet. J’ai traversé une telle période de stress à cette époque que j’en ai développé un psoriasis ! Onze mois de travail pour une seule journée, c’est une sacrée expérience.

Fort heureusement, cette expérience a été couronnée de succès et nous avons réussi à remplir le challenge que nous nous étions fixé, à savoir recevoir la visite de 300 visiteurs. Les producteurs et l’association sont repartis ravis de leur journée.

Après cela, Salima et moi avons pu enfin souffler, fières de notre réalisation.

Aujourd’hui j’ai acquis une autre passion, celle des projets ! Je me suis inscrite à la formation de l’autoentrepreneur d’Olivier Roland, blogueur pro, qui me permet aujourd’hui de construire ce site de façon professionnelle et efficace. Mais ce n’est pas tout : dans l’attente de mon livre et en parallèle, je travaille en ce moment-même à la réalisation d’un jeu vidéo qui permettra d’apprendre aux consommateurs à lire correctement les étiquettes cosmétiques. Ce jeu représente un vrai challenge et j’espère qu’il vous plaira.

Je suis en 2019 devenue la responsable atelier de la boutique Aroma-Zone de Strasbourg une vrai fierté issus de tous ce travail décris au dessus.

Voilà ! Vous connaissez maintenant une partie de mon histoire… Sachez que pour moi, ce n’est pas facile de me dévoiler sur internet où je me sens vulnérable, d’autant plus que j’ai des faiblesses plutôt handicapantes, comme l’orthographe ou le fait d’être un peu brouillon. Mais sachez que pour moi, vous créer du contenu et construire avec vous des projets orientés vers le partage font de moi une personne meilleure, alors si vous prenez le temps de lire mes articles, de les commenter et de les partager, j’en serai heureuse. C’est pour atteindre ce but que je travaille. Si parfois je commets des erreurs, je vous prie de bien vouloir me pardonner, je ferai toujours au mieux pour être une personne meilleure, pour arriver à me corriger, et enfin aboutir à une véritable expertise. J’espère que vous apprécierez mon travail et mes efforts car moi, c’est au quotidien que je pense à vous et que j’oriente mon travail pour vous.

Profitez bien de votre visite sur info cosmétique.