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Ma conférence bio and co sur le pourquoi de la cosmétique artisanale

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Bonjour les petits loups, pour commencer je vous aujourd’hui découvrir sous forme de vidéo et d’article la conférence que j’ai effectuer au Salon Bio and co de Strasbourg afin d’expliquer pourquoi je penses que c’est important de pratiquer au moins une fois la cosmétique fait maison bonne lecture

Plantons le décors

Quand de nos jours , on entend le mot cosmétique, on a tout de suite tendance à lui donner une connotation féminine. Tout d’abord nous pensons immanquablement aux maquillages, au parfum, aux crèmes en tous genres. Ensuite certains pourront même se dire que la cosmétique est le centre d’intérêt des personnes superficielles.

Mais à la vérité, la cosmétique est tout sauf accessoire et anodine car on pourrait la couper en deux parties. Tout d’abord l’esthétisme, qui vise donc à être plus beau. J’ai le souvenir du papa d’une adolescente qui se mettait cinq cosmétiques sur les cheveux ! Souvent nous nous demandons d’abord , est-ce que cela faisait de cette jeune fille une adolescente superficielle ?Mais peut être que la question que nous devrions nous poser est celle-ci : pourquoi fait-elle tous ces efforts pour être physiquement attractive ? Est-ce simplement pour satisfaire son ego ou bien pour être davantage acceptée au sein de son groupe ?

 

Cléopatra:

Ne vous cachez plus, vous avez un nouveau visage 

Pour commencer , est-ce superficiel de vouloir être intégré, apprécié et aimé ? Le plus remarquable est qu’il existe quantité d’études qui prouvent que la beauté équivaut à 2 ans d’études supplémentaires sur le marché du travail et que par conséquent la laideur est pénalisée à la même hauteur. On constate donc ici que la cosmétique, et plus particulièrement l’esthétisme, vont avoir un impact social énorme.

Et ce n’est que le sommet de l’iceberg ! Car l’autre partie de la cosmétique n’est nulle autre que l’hygiène ! Cela signifie donc que nous sommes tous consommateurs de cosmétiques et cela, tout au long de notre vie, peu importe notre sexe ou notre âge. Rendez-vous compte! Surtout que les seuls autres produits desquels nous sommes tous consommateurs sont la nourriture et l’eau ! Cela donne à la cosmétique un impact énorme, tout aussi bien sur le plan du commerce national et international, que sur l’économie des ménage, mais aussi l’écologie et la santé, et comme nous l’avons vu auparavant, un impact social.

Par conséquent, vous comprendrez mieux pourquoi il y autant de pubs de cosmétiques à la télé ! La cosmétique impacte donc de façon durable notre vie, nos opinion et notre environnement.

Un petit tour aux magasins

Tout d’abord pour mieux vous faire comprendre les enjeux et comment se passent les choses, je vous emmène avec moi. Imaginez : vous êtes en voiture, vous arrivez sur le parking de votre supermarché, vous avez des courses à faire, et notamment un nouveau gel douche. Or, le vôtre a été récemment retiré du marché et vous avez terminé votre dernière bouteille. Dommage ! Vous l’adoriez… Il va donc falloir vous en trouver un autre. Vous vous garez, vous prenez un caddie, vous passez la porte du magasin, direction le rayon cosmétiques. Vous entendez la musique d’ambiance du magasin tandis que vous avancez dans les rayons, et déjà, vous commencez à sentir le parfum des produits de beauté.Enfin vous arrivez devant le rayon gels douche : il est éclairé pour mettre les produits en valeur et une cinquantaine de gels douche vous font face, déployant devant vous une magnifique palette de couleurs.

Mais si vous pensiez être libre de choisir n’importe lequel de ces 50 gels douche, laissez-moi vous prouver le contraire ! Déjà, la société réduira votre choix en fonction de votre sexe, ce qui restreindra votre choix de moitié ! Voilà déjà une première influence du packaging. Mais aucune importance, me direz-vous, il reste tout de même beaucoup d’autres choix.

Comment allez-vous choisir le vôtre ?

Peut-être, que si nous étions juste des êtres logiques, nous prendrions le produit le plus efficace. Dans ce cas précis, cela voudrait dire celui qui lave le mieux sans abîmer notre peau. Pour faire le choix le plus judicieux, il nous faudrait tout d’abord connaître notre type de peau et les besoins affiliées à celle-ci  c’est-à-dire notre ph, le ph du produit, et savoir interpréter tous ses composants. Nous sommes d’accord, cela est compliqué et fastidieux, voire même impossible,donc sachant que nous ne connaissons pas le ph du produit.

Nous constatons donc rapidement que nous avons un manque de culture et parfois une méconnaissance de nos propres besoins qui ne nous permettent pas de faire un choix éclairé. À partir de là, nous allons donc faire un choix davantage motivé par nos émotions et par nos croyances.

la délégation de notre pouvoir à un tiers 

Tout d’abord l’une de ces croyances est ce que j’appelle «  la délégation de notre pouvoir à un tiers ». Elle part du principe que, vu que nous avons conscience de notre déficit de culture pour faire le bon choix, nous allons nous baser sur les recommandations d’un spécialiste. De plus cette croyance se présente sous différentes formes. Cela pourrait être la croyance qu’acheter les produits cosmétiques présentés par ce ou cette spécialiste leur donne une qualité supérieure. Ce pourrait être choisir un produit car il désigne votre type de peau ou de cheveu, sans que vous sachiez en quoi ce produit sera pour vous une valeur ajoutée. Enfin c’est la mention conseillée par les dermatologues dans les publicités. Tout ceci fait que nous déléguons notre pouvoir et notre responsabilité de l’équation pour tout confier à un acteur qui possède des intérêts financiers dans l’affaire. On ne peut pas dire que ce soit très objectif !

 L’exigence dermatologique 

La Roche-Posay

Argumentation sentimentale

Mais on retrouve aussi cet argumentaire concernant la vente par les valeurs. Par exemple, les inscriptions sans paraben toucheront les personnes dont les valeurs sont de préserver leur santé. Il en va de même pour toucher la clientèle sensible à l’écologie, avec notamment l’utilisation de la couleur verte, d’un aspect artisanal, ou du mot bio sans label, qui est la marque de fabrique du greenwashing, autrement dit des produits faussement écologiques.

La méconnaissance du fonctionnement de certaines entreprises fait que l’on est parfois amené à favoriser des marques qui exploitent pourtant des travailleurs de pays défavorisé, ou qui peuvent être de grands pollueurs, et sont donc à ce titre des marques qui détériorent notre environnement et notre santé.

L’autre mode d’achat utilisé est purement affectif et lié aux émotions. Quand ce biais est utilisé, le gel douche devient bien plus qu’un produit lavant : il traduit votre désir et votre vison du bonheur et de la réussite.

Vous n’avez pas l’argent nécessaire pour partir en vacances ? Vous pouvez tout de même vous évader avec Tahiti douche ! Non ?

L’hiver est long et vous voulez du soleil ? Vous êtes un peu déprimé et nostalgique des produits du passé ? Avec “Le Petit Marseillais”, mettez du soleil dans votre vie.

Vous aimez le luxe et vous ne vous lavez pas avec les produits de bas-étage ? « l’Oréal, parce que je le vaux bien ».

 Vous allez aimer vous plaire ! 

Veet Men

 Par amour des peaux sensibles 

Rogé Cavaillès

 Au plus près de moi 

Intima

On voit que la promesse de la pub est davantage de s’aimer soi-même et être aimé, ainsi que l’accession au bonheur, suite à l’achat du produit. Il en va de même pour les produits hommes :

Scorpion, la passion revigorante

Plus tu seras clean, moins elles le seront… Axe

La sexualité est un argument très prolifique dans la cosmétique. On voit très souvent des femmes dénudées. Pour les hommes, c’est parfois encore plus vulgaire… J’ai le souvenir d’une pub Axe mettant en scène un jeune homme, dans un pays latino, avec des toutes petites maracasses �� et qui, après s’être douché avec Axe, revient avec d’énormes “maracasses” ��, métaphore à peine voilée de la virilité.

Après ça, nous voyons que nous choisissons de toutes les manières, sauf de manière objective. Nous nous retrouvons donc avec des produits de qualité souvent discutable, d’une efficacité très relative et d’éventuels risques sanitaires. Le tout, produit parfois de façon désastreuse et dangereuse pour notre environnement, en donnant par ailleurs notre argent à des personnes qui n’ont pas toujours l’éthique comme valeur première…

Mais la cosmétique, ça peut également être autre chose qu’enrichir les grandes firmes, pourrir notre environnement et notre corps, et nous pouvons très bien décider de ne pas rester là comme des moutons crédules.

Ma vision

Au lieu de cela, vous pourriez acheter des produits cosmétiques au service de vos besoins et qui évolue avec eux. Votre achat sera donc efficace, plus réduit car plus pertinent, et donc au final moins coûteux. Vous découvrirez qu’il est possible de passer à la caisse avec plaisir, car donner de l’argent à une personne engagée pour un produit de bonne qualité n’est pas une corvée mais un plaisir, et un pas vers un monde plus équilibré, plus juste et moins commercial. C’est la culture d’un savoir et la défense de ses valeurs au quotidien. C’est obliger les grandes entreprises à revoir leurs produits si elles désirent faire partie du monde que nous construisons : plus éveillé, conscient et éthique, dans le respect des autres peuples et de l’environnement. En bref, donner une chance à un avenir meilleur.

Pour commencer, saviez-vous que 20 % de l’huile de palme est utilisée dans la fabrication des cosmétiques ? Et ce n’est probablement qu’une des nombreuses répercussions que nous pouvons refuser par une gestion réfléchie de notre consommation cosmétique.

Nous pouvons être plus que de simples consommateurs, c’est possible ! Et cela va devenir une nécessité !

Comment faire ? Les applications ?

Vous allez me dire « c’est bien beau, mais comment faire ? »

Aujourd’hui, avec les temps modernes, Internet et les smartphones, une solution pleine de bon sens a vu le jour. Ce sont les applications mobiles qui décryptent les listes INCI, tout d’abord mises en place pour les produits alimentaires. Puis les produits cosmétiques n’ont pas tardé, eux aussi, à être scannés. Du coup, on voit naître des applications tel que “yuka”, ou “ufc que choisir”, ou bien “beauté inci” et bien d’autres, vous proposer d’analyser vos produits avant de les acheter pour voir s’ils sont respectueux de notre environnement ou de vos valeurs.

Très simples, ces applications fonctionnent souvent par codes ou système de couleurs pour vous indiquer instantanément si le produit que vous tenez en main est digne d’intérêt.

Ces applications ont le mérite de sensibiliser le grand public sur la composition et la qualité des produits. Elles sont basées sur une bonne intention afin de répondre à une demande de plus en plus présente d’acheter des produits sans danger et plus naturels, tout cela à petit prix, voire gratuitement ! Une affaire en or ! ��

Elles permettent aussi, si vous êtes attentif, de vous faire acquérir petit à petit une connaissance des produits sains et des autres, à éviter. La plupart des applications vous indiqueront également l’utilité du produit dans telle ou telle préparation, ce qui améliorera du même coup votre compréhension d’ensemble.

Et pourtant, malgré tous ces arguments high tech, rapides et sexys, je ne vous les recommande pas… Comprenez-vous pourquoi ?

Tout d’abord, ces applications ne sont qu’une forme moderne de la délégation de votre pouvoir d’achat, au lieu de demander directement à un pharmacien ou un vendeur. Alors, vous allez sûrement me dire : « oui, mais l’application n’a pas d’intérêts financiers sur le produit que j’achète »… Alors, pour commencer, rien ne prouve qu’elle n’a pas d’intérêts justement.

Quelques exemples d’application

Prenons UFC que choisir. L’intention est louable, certes, mais ce qui fait vendre leur expertise, ce sont les scandales et la peur des consommateurs pour certains produits. Par exemple, une crème solaire sera mal notée si elle contient du dioxyde de titane, substance très populairement décriée. Donc, une crème en contenant sera mal notée . « Normal » me direz-vous ? Eh bien en fait non, car pour que celle-ci soit cataloguée comme dangereuse, elle doit être au choix : ingérée, inhalée ou sous forme de nanoparticules, alors que dans les crèmes, elle est sous forme de microparticule. Dans la mesure où elle n’est pas inhalable car alourdie, et que nous n’avons nulle intention de la manger, une mauvaise note est-elle encore pertinente ?

Ensuite, la question se pose de savoir qui évalue ces fameux produits. Certains d’entre eux sont évalués par un simple algorithme, qui ne tient nullement compte de détails, tels que ceux que je viens d’évoquer ! Mais on sait aussi par exemple que, en ce qui concerne l’application INCI cosmétique, ce sont des étudiants en chimie qui établissent les évaluations, alors qu’ils n’ont clairement pas la qualification suffisante pour le faire !

En plus de cela, les allergènes font descendre les notes de façon drastique ! Ainsi, un pur beurre de karité parfumé aux huiles essentielles se voit affublé d’un 9.8 /20 pour cause de présence d’allergènes, alors que des produits siliconés ou noyés dans des conservateurs douteux atteignent sans mal les 12/20 ! À n’y rien comprendre…

Et quand les producteurs acceptent de revoir leurs copies et proposent une composition plus propre, le code barre n’ayant pas changé, c’est encore l’ancienne composition qui est évaluée ! De quoi les décourager.

Même si d’aventure, les résultats n’étaient pas biaisés par les intérêts des uns et des autres, ou n’étaient pas le résultat d’interprétations maladroites, il reste que certains éléments mériteraient d’être pris en compte dans la note, comme un packaging polluant ou non. Un autre point important serai de ce préoccuper d de savoir si la provenance des ingrédients ont favorisé ou non la déforestation ? Le travail d’enfants ? Ou encore l’exploitation animale ? L’entreprise est-elle investie pour améliorer les choses sur son lieu d’implantation, ou s’accapare-t-elle des ressources, à l’image de l’entreprise Coca-Cola, ou plus récemment, Nestlé ?

Voilà des éléments qui devraient rentrer en ligne de compte !

Une application ne peut pas défendre vos valeurs, elle ne peut pas décider ce qui vous est adapté ou non, et d’après moi, ce serait une grande erreur de lui donner le pouvoir de décider pour vous !

Alors, qui des labels et des cosmétiques de qualité biologique ?

L’un des autres indicateurs que nous pouvons utiliser est le label qui assure la conformité d’un produit au cahier des charges, associé au label affiché. Des labels, il en existe beaucoup, et chacun fonctionne de façon indépendante. Selon sa vision de la qualité, un label certifiera un produit tandis qu’un autre lui refusera ce droit.

Le label écocert bio, par exemple, ne permet pas les colorants et les parfums de synthèse issus de la pétrochimie. Il demande 95 % d’ingrédients d’origine naturelle et un minimum 10 % d’ingrédients biologiques sur la totalité du produit.

Pour le label écocert éco, 50 % des ingrédients doivent être naturels et 5 % doivent être de qualité biologique. Les deux refuseront les colorants et les parfums de synthèse et les autres éléments issus de la pétrochimie. Ils interdisent tous les tests sur les animaux et ces cosmétiques ne comprendront aucun produit d’origine animale. Leurs critères permettent en outre un maximum de 5 % de produits de synthèse, comme malheureusement le phénoxitanol ou d’autres, nocifs pour notre santé.

Pareil pour le label cosmétique bio.

Le label nature et progrès est lui, beaucoup plus intéressant, car plus restrictif. Il va par exemple interdire l’huile de palme. Il interdit également la présence d’autres éléments, tels que les OGM, les substances chimiques de synthèse, ou encore les conservateurs controversés ou qui ne sont pas d’origine naturelle. En outre, ce label exige que 100 % des ingrédients d’origine végétale soient également de qualité biologique !

Je pourrais continuer ainsi pendant longtemps, mais on constate qu’il faut avoir une bonne culture des cahiers des charges pour se faire une idée de la qualité réelle qu’offre un label. Nous avons vu aussi que les plus communs sont peu restrictifs, restrictions que l’on paye parfois très cher ! De plus, il faut garder à l’esprit que ces labels sont payants, et que tous les producteurs n’ont pas la chance de pouvoir se l’offrir ; ils ne sont donc ni universels, ni basés sur le seul mérite du produit !

En conclusion : les labels permettent d’éviter certain écueils et de favoriser une bonne pratique, mais ils ne remplacent pas une bonne compréhension des matières et des produits.

Alors… Pourquoi ne pas les faire soi-même ?

C’est donc pour toutes ces raisons, diverses et variées, que je vous encourage fortement à fabriquer vos produits vous-même.Peut-être n’est ce pas forcément nécessaire de devoir tout réaliser vous-même. Je dis simplement que faire soi-même nous relie à nous, à travers l’interprétation de nos besoins. Vous allez être dans une recherche d’authenticité et de naturel. Vous allez toucher, sentir des matières naturelles ; quelque part, vous allez revenir à la source de la cosmétique des plantes et de leurs utilisations, et vous allez vous imprégner de cette culture.

Plutôt que de donner ce pouvoir à d’autres, vous allez vous le réapproprier. Dans ces conditions, avoir le choix ne représentera plus une complication mais au contraire, une chance. Vous allez grandir en tant que personne et par la même occasion comme citoyen du monde et acteur du quotidien, en vous imprégnant de ce savoir. Enfin vous allez constater que vous êtes capable de beaucoup plus que ce que vous pensez.

Par contraste j’ai la chance de vivre tout cela moi-même dans mon quotidien. De même j’ai eu envie de partager mes erreurs et mes découvertes pour vous guider à travers une pratique éthique, efficace et économique.

Mon livre Tambouille sans embrouille

Je l’ai fait à travers l’écriture de mon premier livre “Tambouille sans embrouille”

Enfin j’ai voulu un livre bienveillant et non un simple livre de recettes que les lecteurs suivraient sans vraiment en comprendre les tenants et les aboutissants. Dans ce livre, je vous guide à travers la formulation pour que vous compreniez les mécanismes et les composants d’une recette. Ce livre parle aussi bien de médecine que de botanique, et même un peu d’histoire ! Le plus remarquable dans ce livre d’après moi est la présence de planches de bandes dessinées qui, en traitant le sujet avec humour, fixe dans votre esprit les points importants, garants de votre réussite et de votre sécurité.

J’espère que vous avez apprécier cette conférence sur l’influence de la cosmétique que j’ai donner au Salon Bio and co et je vous dit à bientôt.

Je vous invite donc chaleureusement à le découvrir, et si vous avez la moindre question, je suis bien entendu à votre disposition. Merci ! ��

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