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Interviewe de la webmaster du blog NAMASTE SONIA BEAUTÉ

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Bonjour les louvetaux, aujourd’hui je vous propose un nouveau format. J’ai envie de vous faire découvrir comment d’autres personnes ont commencer la cosmétique artisanale, et pourquoi?

Je veux vous faire découvrir leur parcoure, leurs vision, ce qu’elle ont trouvé difficile et ce que leur à apporter le fait de Tambouillier!

Aujourd’hui je vous propose de découvrir le point de vue de Sonia la webmaster du site du blog NAMASTE SONIA BEAUTÉ.

 Peux-tu nous parler de toi ?

Moi, c’est Sonia, quadra, mère de famille. J’habite dans la Loire et je suis technicienne sanitaire dans le domaine de l’eau, potable et de piscines. Mon travail me passionne, même s’il est assez stressant puisqu’il concerne tout de même la santé publique et qu’il nécessite beaucoup de rigueur et de connaissances techniques. Depuis quelques années, j’essaye d’acquérir une philosophie de vie différente. Être plus zen, prendre plus de temps pour moi, et surtout, profiter de l’instant présent et de la vie en général. J’adore prendre soin de moi, avec des produits sains et naturels. Je suis également très sensible à l’environnement. Et fabriquer mes cosmétiques fait naturellement partie de cette démarche.

J’ai un blog littéraire (les livres sont une passion dévorante) depuis un peu plus de deux ans. J’ai eu envie de partager mes expériences en cosméto et en lifestyle, j’ai donc créé “Namaste Sonia Beauté” (il y a tout juste deux mois, c’est donc un bébé blog !). Le blogging est en train de devenir une autre passion ! Quand j’avais 18 ans, je souhaitais devenir journaliste. Mes choix de vie en ont décidé autrement. Écrire des articles sur mes deux blogs, c’est un peu comme si j’étais journaliste, j’adore écrire et partager des avis, des conseils. Et puis, bloguer me permet également de m’ouvrir au monde et de faire de belles connaissances enrichissantes sur bien  des points !

Depuis combien de temps fais-tu de la cosmétique ?

La cosmétique et moi, c’est une longue histoire, forcément, je suis assez coquette, j’ai toujours aimé me maquiller, me tartiner de crèmes diverses et variées, me faire des gommages, des soins. Je passe d’ailleurs des heures dans ma salle de bains ! Cela fait quelques années maintenant que je fabrique certains produits de soin.

Pourquoi avoir commencé ?

Le déclic s’est produit lorsque j’ai commencé à vouloir savoir ce qui se cachait sous les noms à coucher dehors inscrits sur la liste des ingrédients des crèmes que j’utilisais. Et là où j’ai été le plus déçue, c’est par la marque Yves Rocher. J’achetais tous mes produits chez eux car j’aimais leur inclusion de la nature dans chaque préparation. J’avais confiance, j’étais persuadée que la majorité des ingrédients étaient à base de plantes, et que du coup, rien de très nocif ne devait s’y trouver. Je suis tombée de haut lorsque j’ai lu différents paraben, du phénoxyéthanol ou encore de l’ammonium lauryl sulfate. Pas si verte qu’elle ne nous le fait croire cette marque…Déçue, hyper déçue.

Par quoi as tu commencé ?

J’ai donc décidé de m’y mettre moi-même. J’ai fouiné un peu partout sur le net pour trouver des recettes et je me suis lancée. Bon, j’avoue que côté cuisine, je ne suis pas hyper douée, je craignais le pire, car, il ne faut pas se leurrer, la cosmétique, c’est de la tambouille !!

Le premier produit que j’ai tenté, c’est un baume à lèvres. Toute l’année je m’en tartine plusieurs fois par jour. J’ai dû m’y reprendre à plusieurs reprises, mais depuis, tout le monde à la maison l’a adopté, et ça, c’est une grande fierté pour moi !!

Qu’est ce qui t’as semblé difficile ?

C’était compliqué de trouver de bons produits de base en fait. La cire d’abeille, par exemple. Au départ, je l’achetais sous forme de paillettes à la pharmacie. Mais elle était raffinée, et je me demandais s’il y avait vraiment de la cire d’abeille dedans lol ! Du coup, j’ai contacté un apiculteur dans mon village, et il m’a donné (oui, donné !) un pain de cire d’abeille d’1 kg !  Bon, alors, j’avoue que pour en prendre 5 grammes, c’est pas évident, à chaque fois je risque l’amputation ou les urgences, mais au moins, je suis sûre de mon produit !!

Qu’est-ce que ça t’as apporté ?

Déjà, ça m’a apporté de la satisfaction personnelle. Quoi de mieux de se dire “c’est moi qui l’ai fait” ?

Et ensuite, cela m’a permis d’entrer dans une démarche de vie plus saine et d’entraîner toute ma tribu avec moi. Je pense que c’est une des choses les plus importantes que j’ai réussi à inculquer à mes enfants. J’en suis hyper fière. Ma fille de 11 ans m’aide à fabriquer les cosmétos, et ma grande de 18 ans utilise des choses toutes simples, genre le gommage huile d’olive-sucre, elles sont sensibles à la composition des produits, et respectueuses de l’environnement. Je trouve ça génial. C’est tout un système d’éducation et de partage qui s’est mis en place naturellement dans mon foyer.

Qu’est-ce que ça a changé dans ta vie ?

Je suis plus responsable et j’ai pris conscience que d’une part, il était de notre devoir d’arrêter de polluer notre planète car on en a qu’une, et que nos comportements sont totalement insensé, et, d’autre part, que notre santé est tout autant importante (on a qu’une vie aussi), et que ce n’est pas en la tartinant de produits toxiques à longueur de journée que l’on va vivre centenaire ! Désormais, je réfléchis à deux fois avant d’acheter un produit, j’essaye d’évaluer son impact environnemental, j’ai arrêté d’acheter inutile, j’ai quelques produits phares que j’utilise dans mes préparations et cela me suffit amplement. Du coup, mon budget beauté s’est réduit comme une peau de chagrin et c’est tant mieux, cela compense mes nombreux achats de livres !

Quelles différences entre le début de ta pratique cosmétique et maintenant ?

Je me suis rendue compte qu’il ne fallait pas tant d’ingrédients que cela pour faire une crème ou un soin. Finalement, le plus simple est le mieux. Maintenant, je tente un peu plus facilement des recettes plus élaborée. Et ça marche ! Je suis à fond dans le “home made” et je tente le “zéro déchets” au maximum. D’ailleurs j’ai fabriqué mes lingettes démaquillantes lavables, et franchement, pour rien au monde je ne repasserai aux cotons jetables. Un geste pour la planète et ma peau me dit merci, j’ai vu la différence, elle est nettement moins irritée.

Quels conseils pour ceux qui désirent commencer ?

Tout d’abord, il faut être très rigoureux niveau hygiène. Je pense notamment à la propreté irréprochable des ustensiles utilisés et des contenants en verre. D’ailleurs pour ma part, je me suis récupéré des ustensiles dédiés uniquement à la cosmétique.

Ensuite, il faut absolument choisir de bons produits de base.

Pour finir, je dirais qu’il faut faire attention si l’on souhaite utiliser les huiles essentielles car elles ne sont pas anodines. Cela peut s’avérer dangereux. Il est impératif de bien se renseigner avant. Certaines sont photosensibilisantes, donc interdites le matin, d’autres sont liposolubles, inutile de les mettre dans un hydrolat.

Quelles erreurs as-tu faites ?

Au début, je faisais ma recette, je bidouillais les quantités, le pifomètre fonctionnait hyper bien. Mais le souci, je ne notais rien. Et quand il s’agissait de refaire ma recette, je me suis trouvée bien bête. Du coup, investissez dans un joli carnet de notes ! On a bien des livres de recettes de cuisine. On fait pareil avec les cosméto ! Quand je vous disais que c’était de la tambouille !

Il ne faut pas non plus trop vouloir en faire, aussi bien niveau qualité que quantité. Franchement, les meilleurs produits sont ceux avec très peu d’ingrédients. Ce n’est pas parce que les crèmes du commerce contiennent 25 ingrédients que l’on doit faire pareil ! Bien souvent, 2 ingrédients de base et 1 ou 2 principes actifs, cela suffit amplement.

N’oubliez pas que nos cosméto ne se conservent pas 6 mois comme leurs homologues chimiques. Inutile donc d’en produire de manière industrielle ! Prévoyez vos quantités pour un mois, c’est largement suffisant. Ajoutez systématiquement un actif conservateur ou un anti-oxydant naturel (ne prenez pas peur, c’est rien du tout !). Conservez vos produits dans un petit pot en verre avec couvercle, à l’abri de la lumière, et n’oubliez pas de noter la date de fabrication.

Quels sont les produits que tu réalises toi-même et ceux que tu achètes ?

J’avoue que la liste commence à être conséquente !!

Baume à lèvre, gommage du corps et du visage, masque du visage et des cheveux, bain moussant, baumes anti-douleur, eau de rose, déodorant sont fabriqués maison.

J’achète mes crèmes de jour et de nuit, le lait pour le corps. Les gels douche et les shampoings également. J’ai un faible pour la marque So Bio Etic. Leurs produits me conviennent parfaitement.

J’avoue que c’est plus par flemme que j’achète ces produits. Lorsque ma peau sera plus exigeante et demandera autre chose, je m’y mettrai ! Car j’ai mis plusieurs mois à trouver mes crèmes de jour et de nuit correspondant parfaitement à mon type de peau et à ses besoins, et je ne pense pas réitérer cette phase de test que j’ai très mal vécu. Quand on achète une crème qui coûte un peu cher, et que lors de la première application, on se rend compte qu’elle ne va pas du tout, c’est hyper frustrant et décourageant.

Après, j’aimerai essayer de fabriquer moi-même mon eye liner, mon mascara et mon rouge à lèvres. J’avoue n’avoir jamais tenté les produits de maquillage. Cela sera ma prochaine étape. Toujours avancer, aller plus loin dans la démarche, tant que cela est possible. C’est un peu mon leitmotiv. Et puis, ça m’éclate !! Pourquoi d’en priver ?

Alors mes petits loups qu’en dite vous? Est ce que ce format vous plaît? Voulez vous d’autres récits comme celui de Sonia?

En attendant n’hésitez pas aimer et à commenter cet article et surtout à découvrir le blog de Sonia en cliquant sur la photo ci dessous.

https://namastesoniabeaute.home.blog/

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